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About blablabla

De la démarche ?

Passer le temps, gribouiller, salir, jouer, ne pas rater, ne pas s’arrêter.

Approcher le dessin. N’avoir rien à raconter.

L’image n'a pas de support strict. Ni encadrée ni régulière, elle n'en finit jamais d’inviter l’oeil à regarder, la faire vivre autant qu'à la faire disparaître, en un seul mouvement de paupière.

 

Cette image-là est une trace simple.

Parce qu'elle n'en finit pas de jouer, a la fois dessin, peinture, broderie, de fil en aiguille, ces images s’impriment sur des supports "parvenus", avec une existence propre , qu'ils soient cahiers d'école du début du siècle, livres comptables, notes, lettres etc

 

Dessiner à même le passe ou redessiner le  "passé"  :

Ré-écrire quelque chose de ses souvenirs, souvenirs j’épingle aux miens.

Le dessin ouvre un espace qui se nourrit d'un temps continu

il pose ou glisse, au fil de mes pensées, de mes peurs, de mes désirs, ça passe à travers les doigts et je trace comme je tâche, avec de l’encre, de l’huile, au crayon.

Au fur et à mesure de ces « dessingenèses », je tisse des liens visuels comme d’autres montent un film.
Mes images rêvées, imaginées, jouent au milieu de scènes quotidiennes ou délicieusement banales.

Mes cahiers deviennent alors des albums photos qui me suivent au grès des années.

Elle sont mes témoins de vie.
Comme elles, je n'aime pas les barrières, les principes figes, les suites logiques. Je préfère me perdre complètement que de m'accrocher aux cadres rassurants.

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